
« Les défis auxquels nous sommes confrontés de nos jours sont, pour beaucoup, inédits. Face à ces problèmes nouveaux, de nouvelles façons de faire et d’être s'imposent. Apporter toujours les mêmes réponses à des problématiques nouvelles est une erreur d'efficacité et de vision. Nous devons désormais redoubler d’effort et d’ingéniosité pour faire évoluer notre modèle de société, et œuvrer pour une société en harmonie, sans jamais oublier l’humain. »
L’ascenseur social existe toujours en France : j’en suis la preuve. Fille de rapatriés d’Algérie, j’ai grandi à Montpellier, dans le quartier populaire du Lemasson. À cette époque, le fait d'être une fille pouvait tuer des vocations. Pourtant, avant d’entrer dans le monde du travail, j’ai joué au football et j’y ai remporté quelques succès ! Après une formation d’esthétique, j’ai commencé à travailler à l’âge de dix-huit ans avant d’ouvrir ma parfumerie quatre ans plus tard. Cette première partie de ma vie professionnelle, qui a duré 10 ans, m’a confronté très jeune aux responsabilités que rencontrent les artisans, les commerçants et les petits patrons.
Par la suite, j’ai décidé de suivre une formation de secrétariat afin d'intégrer les services administratifs de la ville de Montpellier, et ainsi consacrer davantage de temps à ma famille.
Ce qui fut déterminant pour la suite de mon parcours, c’est la rencontre avec un homme qui a profondément marqué Montpellier et le sud de la France : Georges Frêche. Inspirant, il me fit comprendre l’importance d’une vision pour le territoire, et le sens à donner à l’action publique avec un sens du terrain et des contacts permanents avec ses concitoyens.

J’ai entamé mon parcours politique avec Philippe Saurel, en 2012. J’ai immédiatement compris la vision qu’il portait pour Montpellier. Notre liste municipale de 2014& était inédite en France : une liste de citoyens uniquement ! Pas de professionnels de la politique, pas de caciques des partis, mais des citoyens, de sensibilités de gauche et écologistes, déterminés à agir. En 2014, au terme d’une campagne rude et intense, j’ai eu l’honneur d’être nommée septième adjointe chargée de la solidarité et de la cohésion sociale.
J’ai décidé de poursuivre mon engagement au service de mon territoire en me présentant aux élections départementales de 2015. J’ai été élue en binôme avec Philippe Sorez pour le canton de Montpellier-4. J’ai donc démissionné de mon mandat d’adjointe à la mairie de Montpellier pour ne pas cumuler les mandats.
La forte défiance à l’égard des partis traditionnels appelle une profonde transformation de nos institutions et des pratiques politiques. Lorsqu’Emmanuel Macron a proposé aux français son mouvement capable avec lui d’aller au-delà des courants politiques, j’ai immédiatement ressenti le changement qu’il portait.
Si j’ai été sensible à l’appel d’Emmanuel Macron, c’est aussi car j’ai retrouvé en lui les valeurs qui m’avaient séduite lorsque je me suis engagée en 2014, aux côtés de Philippe Saurel. Des similitudes existent : remettre les citoyens au centre de la République, dans un projet politique qui cultive le goût de la réflexion au service de l’action, et qui ne laisse aucune place aux radicalismes quels qu’ils soient.

Lors des élections législatives de 2017, j’ai eu la fierté, dans la 1ère circonscription de l’Hérault d’être la candidate désignée par Emmanuel Macron pour porter le projet présidentiel à l’Assemblée nationale, et élue députée le 18 juin avec 65,7% des voix au second tour.
Forte de mon histoire, de mon vécu, je cultive ce lien de toujours avec ma terre de naissance pour porter ses idées et ses ambitions, dans notre Hémicycle. Issue de la société civile, je m'inscris dans les pas de ce nouveau chemin. Je connais les problèmes rencontrés par mes concitoyens. Je ne considère pas la politique comme un métier, mais comme un engagement citoyen au service des autres.
Je crois dans le projet porté par Emmanuel Macron pour la France et l’Europe, et resterai fidèle à mes convictions, aux engagements que j'ai pris à ses côtés et sur lesquels j'ai été élue.
Je souhaite que mon parcours singulier puisse servir, non pas de modèle, mais d’exemple : oui, en France, lorsque l’on travaille dur et que l’on est fidèle à ses idées, on est récompensé. Oui en France, il est possible de réussir et d’accéder à des fonctions à responsabilités.
Vous me trouverez toujours à vos côtés pour défendre les valeurs de la République, la liberté et la justice.
